L'abbaye de Grandpré

Le « Festival de l’été mosan » depuis 15 ans s’y produit et bénéficie de l’acoustique exceptionnelle de la grange. Des visites privées au prix de 2€ peuvent s’organiser et les bénéfices intégraux de ces visites sont versés a une association de Katmandou au profit des enfants des rues.

 

Jardins"

Une succession de restauration

Grandpré est depuis toujours une propriété privée qui fait l’objet d’une restauration patiente et respectueuse.

En réussissant à racheter en 1988 l'Ancienne Abbaye Cistercienne de Grandpré, fondée en 1231 par Marguerite, Comtesse de Vienne, Monsieur Jacques M. Le Grand n'a fait que récupérer un bien familial qu'il avait bien connu dans sa jeunesse.
Lui-même et son épouse ont été fascinés par la devise chronogramme qui apparait dans le phylactère en haut du porche : «Con Delectatur In Umbra» qui, outre qu'elle renseigne sur la date de construction de cette partie de l'édifice (1772), inspire l'esprit des lieux : «Que l'on est bien à l'ombre».

Les propriétaires actuels qui acquirent ce bien fin 1987, devenus entre-temps « Monuments historiques » suite au classement tant des bâtiments que du site de quelques 10 hectares qui le prolonge, se sont assignés, comme but de restaurer aux mieux ces intéressantes reliques du passé.
En 1989, les propriétaires actuels créent un étang de près de 1 hectare à l’endroit d’une prairie marécageuse où, vraisemblablement, devait se situer les anciens viviers.
En 1990, les charpentes et toitures se situant à gauche et au fond de la cour furent entièrement remises en état grâce a l’intervention partielle de la région Wallonne. Ce travail de grande ampleur et la couverture en grandes ardoises d’Angers doublées de chêneaux de cuivre redonne tout l’éclat a ce site exceptionnel.
En 1991 l’aménagement de l’ensemble des jardins, tant à front de route qu’a l’arrière, fut confié au « Bureau René Pechère & Partners ».
En 1998 toutes les maçonneries extérieures furent restaurées, les portes remplacées, des grilles furent placées aux entrées du porche et de la cour et le restant du mur de l’abbatiale furent remis en état.
En 2003, ce fût au tour des charpentes et toitures de la grande grange et des bâtiments droits d’être entièrement restaurées.

Prise, par les défrichements, sur l'immense forêt d'Arche, une grande prairie qui, pendant six siècles, fut un haut-lieu de chrétienté... Ce grand pré, qui connut des moines, arrivés de Villers-en-Brabant poursuivre le travail puissant des bâtisseurs de cathédrales, d'abbayes pendant le Moyen-Age... Grandpré, qui vit sur son gazon léger, vert émeraude, s'élever, telle une pierre précieuse, un joyau de belle eau, la nouvelle abbaye qu'à voulue Philippe, Comte de Namur.

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